Mon séjour en Egypte va bientôt s’achever …

Après deux ans de découvertes, d’échanges, d’explorations culinaires et autres, me voilà prête à retrouver le plancher des vaches (comme on dit …). Et oui …

Et comme tout endroit qu’on apprend à connaître, avec ses folklores, ses traditions, ses bruits, ses gens, on ressent ce petit quelque chose qui vient à la fin, cette petite amertume, ce petit goût de regret.
Le Caire … restera pour moi une belle expérience, enrichissante, humaine, une page de ma vie mais également un partage avec vous de ce que j’ai pu découvrir ici, côté cuisine (Julie si tu passes par là …) et côté coutume.

Séquence émotion ………

=p

Bon, maintenant je voudrais vous parler d’un petit qq chose, le « Qamar ed-din« .
Les expat’ cairottes et autres touristes qui seront venus pendant le mois de jeûne annuel (car il n’est disponible qu’à cette période de l’année) sauront exactement de quoi je parles …

Le Qamar ed-din, c’est une pâte d’abricot, vendue dans un emballage couleur abricot et qui sent bon … allez .. je vous laisses deviner !
On fait fondre cette pâte dans de l’eau pendant 1/2 journée et on passe enfin au mixeur avec un peu d’eau. On obtient un nectar plus ou moins épais et sucré, légèrement acidulé plutôt sympa.

Il pourrait être d’ailleurs qualifié de « nectar du peuple » de par son prix plus abordable qu’un « vrai jus d’abricot ». J’avais d’ailleurs trouvé un article de la Fureur des vivres qui en parlait terriblement bien … ICI)

Certaines ménagères utilise également cette pâte d’abricot en guise de nappage, en la faisant fondre et épaissir avec un peu de maïzena, pour recouvrir un riz au lait ou un entremet. Ca donne une jolie couleur et relève le gout agréablement.


Photo empreintée au site « Taste of Beyrut« 

AAhhhh … que j’aime ces petits échanges.
=)