Yayla Çorbasi, la soupe turque au yaourt et menthe séchée

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Après la Salade Fattoush Palestinienne et le Curry de Lotte à la Vietnamienne, on s’envole pour la Turquie, avec cette soupe nourrissante et originale : la soupe au yaourt cuit et menthe séchée Yayla Çorbasi (prononcer « yaïla chorbassi »)

C’est lors d’une discussion avec mes collègues sur le thème éternel du « qu’est-ce tu fais à manger, ce soir ? » que j’ai découvert l’existence de cette soupe, qui m’a tout de suite mis l’eau à la bouche.
Ma collègue Süheda, que je ne manque pas de questionner dès que j’en ai l’occasion, m’a évoqué sa soupe blanche faite avec du yaourt « super facile et trop bonne » – je cite.

Les ingrédients sont simples, mais il faut les choisir de bonne qualité pour garantir une Yayla Çorbasi digne de ce nom.

Du gruau de blé (ou du Ebly, pour faire plus simple), du yaourt nature (les familles turques ont pour habitude de le faire maison, c’est encore mieux), du bon beurre et de la menthe séchée de bonne qualité.

Je n’avais pas de menthe séchée sous la main, mais de la fraîche. C’était déjà bon ainsi, mais je suis persuadée que la menthe séchée apporte un goût particulier, plus subtil et fumé.
Qu’à cela ne tienne, j’ai bien l’intention de la refaire, cette soupe au yaourt !

Au final, elle me fait penser à la soupe à l’orge marocaine, qui elle, est réalisée avec du lait, de l’huile d’olive et du thym séché…. Une cousine en sorte.

J’ai donc préparé ma soupe turque et je me suis régalée.
Ne faites pas l’impasse sur la petite sauce au beurre et menthe séchée, c’est LE détail qui fait tout.

Édito : avant la publication de la recette, j’ai pu faire sécher des feuilles de menthe. C’est très simple à faire :

Il suffit de prélever des feuilles fraîches, de les laver puis de les disposer pas trop serrées, dans un récipient.
Je les ai ensuite mise dehors pour 3 jours, en remuant de temps à autre pour chasser l’humidité et répartir les feuilles.

Les 3 jours passés (bonne température) les feuilles ont séché totalement.
Je les ai ensuite broyées dans mon mortier et mises dans un pot fermé et étiqueté.

Je crois qu’il est temps de vous livrer la recette de ma collègue, donc…. :